Grenoble INP - UGA à la pointe des bioraffineries d'avenir

Le projet BIORAF, piloté par Grenoble INP - Pagora, UGA figure parmi les 14 lauréats de la saison 2 de l’appel à manifestation d’intérêt "Compétences et métiers d’avenir" (AMI CMA). Il vise à créer des formations de niveau Bac+5 et Bac+8 autour des procédés biotechnologiques dans les bioraffineries.

BIORAF est le fruit d’une collaboration entre Grenoble INP - UGA (via Grenoble INP - Pagora, UGA et Grenoble INP - Génie industriel, UGA) et Clermont Auvergne INP (via Polytech Clermont), dans le cadre du Groupe INP, avec le soutien d’entreprises comme Fibre Excellence et BIO-VALO. Le Campus des Métiers et des Qualifications d’excellence Chimie AURA et les pôles de compétitivité AXELERA et VEGEPOLYS VALLEY sont également partenaires du projet.

Les formations proposées formeront les ingénieur·es à l’éco-conception des procédés de fractionnement et purification de la biomasse, tout en intégrant une approche holistique de la bioraffinerie, du développement durable à l’évaluation de l’impact environnemental des procédés. « L’objectif est de proposer des formations alignées sur les besoins des entreprises et de permettre aux étudiant·es d’acquérir une vision d’ensemble des bioraffineries. Ils travailleront sur des projets concrets en partenariat avec les entreprises, et les doctorats seront co-dirigés par les laboratoires de recherche des deux sites, » explique Christine Chirat, coordinatrice du projet et professeure à Grenoble INP - Pagora, UGA, et au LGP2**.

Doté d’un budget de 4,6 millions d’euros, dont 3 millions d’aides, le projet BIORAF met également l’accent sur l'attractivité de ces formations. Les étudiant·es bénéficieront d’échanges avec les enseignant·es et les professionnel·les des entreprises partenaires. Une partie de la formation se déroulera dans les locaux industriels, et des formations courtes seront également proposées aux salarié·es en poste, renforçant les liens entre la formation académique et les besoins concrets des entreprises.

Un projet centré sur les enjeux durables

Les bioraffineries, grâce à des procédés physiques, chimiques et biologiques, transforment la biomasse en produits biosourcés, en biocarburants et en bioénergie. Les procédés biotechnologiques sont particulièrement sollicités pour répondre aux défis environnementaux, en remplaçant des méthodes plus traditionnelles et moins durables. « Les étudiant·es devront aussi maîtriser l’évaluation de l’impact environnemental des procédés qu’ils utilisent, un aspect de plus en plus demandé par la société dans le cadre de l’économie circulaire », ajoute Christine Chirat.

Avec BIORAF, Grenoble INP - UGA confirme sa position en tant que leader de l’innovation dans les métiers d’avenir. Déjà impliqué dans 13 projets lauréats de l’AMI CMA, l’établissement contribue activement à former les talents de demain dans des secteurs comme l’énergie, l’intelligence artificielle ou encore l’industrie du futur.
 

* L’AMI CMA, financé par France 2030 et opéré par l’ANR et la Banque des Territoires, a été lancé en 2023 avec un budget de 700 millions d’euros, destiné à soutenir la création de formations innovantes pour répondre aux besoins de compétences des industries de demain.
** LGP2 - Laboratoire de génie des procédés pour la bioraffinerie, les matériaux bio-sourcés et l'impression fonctionnelle (CNRS / UGA / Grenoble INP - UGA / Agefpi)

2tudiants Bioraf