Bonjour à tous les deux !
Pourriez vous vous présenter en quelques mots ?
Audrey : Je m’appelle Audrey Berriot et j’occupe le poste de Chargée de Projets de Coopération Internationale à Grenoble INP - UGA depuis septembre 2019. J’ai obtenu un Master 2 LEA Anglais Espagnol spécialité négociation de projets internationaux à Montpellier. Ma première expérience professionnelle s’est déroulée à Aix Marseille Université en tant que Chargée de Projets Européens. J’ai par la suite postulé pour le poste que j'occupe actuellement.
Gonzalo : Je m’appelle Gonzalo Garcia et je travaille en tant que Chargé des Partenariats Internationaux depuis Mars 2020. J’ai étudié le Management of international social challenges à l’Université de Rotterdam aux Pays bas. J’ai commencé à travailler dans le milieu associatif de Rotterdam pendant un an puis je suis venu en France. J’ai rapidement rejoint Grenoble INP en soutien du pôle partenariat pour ensuite basculer sur mon poste actuel.
Comment en êtes-vous venu à travailler dans un Service de Relations Internationales de l’Enseignement Supérieur ?
A : Pour ma part, ayant fait un stage dans une université, je souhaitais approfondir cette expérience dans le domaine de l’international au sein d’un établissement d’enseignement supérieur.
Le projet dont j'avais la charge lors de mon stage était très intéressant et je souhaitais approfondir tout ce à quoi j’avais pu toucher mais avec plus d’autonomie et le poste à Grenoble INP répondait à ces critères.
G : De mon côté, j’ai cherché un travail suite à une mobilité Erasmus à Sciences Po Grenoble. Je cherchais un poste dans la coopération internationale, un domaine qui du coup, est très présent dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Pouvez vous nous expliquer en quoi consiste votre poste et vos missions ?
G : Nous nous occupons de tous les partenariats internationaux et des accords qui en découlent : accords de mobilités, accords-cadres (accords de coopération internationale entre plusieurs universités) et des accords de doubles diplômes principalement. Ces accords, une fois finalisés, permettent donc aux étudiants de pouvoir partir en mobilité dans le cadre des partenariats qui ont été établis.
A : Nous avons des interactions avec le monde entier donc il faut avoir de bonnes compétences en interculturalité car il faut pouvoir s’adapter rapidement à un interlocuteur et à sa façon de négocier un accord.
Quel est le process pour aller jusqu’à la signature d’un accord ? Comment ça se passe ?
G: Un accord peut émaner de 3 parties. Soit du Vice-Président Relations Internationales (Pierre Lemaitre Auger), d’une école de Grenoble INP - UGA ou d’un partenaire qui nous contacte directement et dans ces cas là c’est nous qui contactons les écoles ou le Vice-Président pour déterminer l’intérêt de donner suite à ce partenariat.
S’il y a un intérêt, que se passe-t-il ensuite ?
A : Il faut d’abord voir quel est le type de coopération à mettre en place entre le partenaire et nous : Est-ce qu’il s’agit d’un échange étudiant ou d’un double diplôme par exemple. Ensuite, il faut rédiger un accord avec le partenaire pour parvenir à un compromis qui puisse satisfaire toutes les parties.
Le process peut donc être long ?
G : Ça peut durer des années parfois !
A : Par exemple nous avons un accord en ce moment qui est en négociation depuis 2016/2017.
Une fois l’accord validé, votre travail s’arrête là ?
A : Nous devons faire un suivi qualitatif de l’accord pour savoir si le partenariat fonctionne bien, si la relation est bonne, s’il y a vraiment de l’échange d’étudiants etc… Ces indicateurs nous permettent d’évaluer le renouvellement d’un accord à l’issue de sa durée de validité (5 ans généralement).
Quelles sont vos interactions avec vos collègues au sein des Relations Internationales ?
A : Nous échangeons régulièrement avec nos collègues en charge de la Mobilité Sortante Hors Europe (Catherine Frexinos) et de la Mobilité Entrante Europe et Hors Europe (Annaïck Moreau). Il nous faut collaborer afin qu’elles soient au courant des accords qui sont actifs pour pouvoir inviter les étudiants à candidater.
G : Nous collaborons aussi avec la Responsable du Service Mobilité Internationale (Séverine Giroud). Par exemple, dans le cadre du Pack Ambition Internationale ( un appel à projet en soutien aux coopérations universitaires et scientifiques internationales), les enseignants chercheurs ont besoin de s’appuyer sur des accords pour pouvoir mettre en place un projet. Dans ce cas là, c’est à nous de voir si on a l’accord ou bien si nous devons le développer dans l’urgence.
Allez vous à la rencontre de vos homologues à l’international ?
A : Oui, lorsque nous allons a des salons comme l’
EAIE mais nous ne les rencontrons pas tous. Cela nous permet d’entretenir un bon relationnel mais aussi parfois de pouvoir débloquer des négociations.
Quels sont les grands projets sur lesquels vous travaillez actuellement ?
G : Dans le cadre de la construction de la nouvelle politique qui fait suite à l’arrivée du nouveau Vice-Président Relations Internationales, nous aimerions développer nos liens avec la Chine, les USA ainsi que le Canada anglophone. L’idée étant d’aboutir à de nouveaux masters internationaux.
A : Il faut aussi préciser que nous gérons les projets
EMIC (Erasmus+ Mobilité Internationale de Crédits est un projet de mobilités enseignante et étudiante, entre les pays du programme Erasmus+ et des pays partenaires du programme Erasmus+ )
On représente aussi Grenoble INP au sein de l’Université Grenoble Alpes lors des réunions du Comité Réfugiés. C’est un comité qui a pour mission d’améliorer l’accueil des étudiants réfugiés dans l’enseignement supérieur et de la recherche.
Nous participons aussi au projet Campus in Campus avec l’Université de Tsukuba (Japon) qui permet aux étudiants japonais d’avoir accès à notre catalogue de formations enseignées en anglais, de piocher parmi ces formations et venir faire un échange en France.
Enfin, dites-nous ce qui vous plaît dans ce travail ? Qu’est ce qui vous motive chaque jour à exercer cé métier ?
A : Personnellement, j’aime le rôle de coordination que je peux avoir dans mes différentes tâches quotidiennes parce que cela implique de faire de la recherche d’informations, d’être au courant de ce qui se passe et de pouvoir transmettre l’information à divers interlocuteurs. En fait, j’aime le fait d’avoir plusieurs facettes du métier en étant avec la scolarité, avec les Relations Internationales et au global avec l'Université Grenoble Alpes.
G : Ce qui me plaît dans ce poste, c’est d'arriver à comprendre et analyser pourquoi un accord peut être intéressant pour l’établissement, que ce soit pour la politique internationale de l’établissement ou que ce soit parce que les étudiants sont intéressés.
Justement, en parlant de politique internationale, contribuez-vous à son élaboration ?
Nous sommes « l’instrument » qui permet l’internationalisation, on est donc au cœur de la politique internationale de l’établissement.
Merci Audrey et Gonzalo pour votre temps !
Contact :
Pôle partenariats
