Découvrez ou redécouvrez leurs témoignages, parcours, interviews... diffusés tout au long des derniers mois.
Nos étudiantes et diplômées :
Margaux Herpin, sportive de haut niveau
Margaux Herpin, étudiante en 2e année de cycle préparatoire à Polytech Grenoble - INP, UGA est sportive de haut niveau en snowboard-cross. Double championne de la coupe d’Europe en 2021 et 2022 et vice-championne olympique jeune en 2020, elle a repris les compétitions l’an dernier après une sérieuse blessure en mars 2022. Après un parcours médical et une ré-éeducation longue et difficile, celle qui ne ménage pas ses efforts revient en force dans la compétition avec la médaille d’argent en snowboard-cross lors des Jeux Mondiaux Universitaires d’hiver à Turin en janvier 2025, puis un titre de championne de France 2025 et la victoire en circuit coupe d'Europe, toujours début 2025.
Les Jeux mondiaux universitaires marquent une étape de plus pour la préparation vers les Jeux Olympiques d’hiver de 2026… à suivre !
Clotilde Pfister, sportive de haut niveau
Après un cursus à La Prépa des INP de Nancy, Clotilde fait ses études d’ingénierie à l’école de Mines de Nancy, une des 38 écoles d’ingénieur·es du Groupe INP. Désireuse d’approfondir ses connaissances en management et de progresser en anglais, elle intègre, lors de la dernière année de son cursus d’ingénieure, Grenoble IAE - INP, UGA pour un double diplôme ingénieur et Master 2 Applied Corporate Management. Un diplôme qui a vocation à former des dirigeant·es ou des cadres évoluant vers des postes à responsabilité dans un environnement international.
Sa discipline, c’est l’escalade de difficulté, même si elle « aime beaucoup le bloc. J’avais du mal à faire un choix, donc j’ai fait le pari de continuer dans les deux disciplines même si je suis plus forte en difficulté. » Après un podium en coupe de France, plusieurs finales à son actif et un top 15 en coupe d’Europe, elle participe actuellement à plusieurs compétitions de Coupe du Monde et d'Europe.
Léa Lefebvre, entrepreneuse
Etudiante entrepreneuse à Grenoble IAE, INP - UGA, elle porte un projet entrepreneurial qui consiste à approfondir le concept de « maison d’horreur » en France, un manoir effrayant, offrant une expérience globalisée et immersive dans un univers horrifique.
Ce projet qui ne manque pas de piquant, a été lauréat du Prix Pépite France, prix remis à Léa le 3 décembre dernier à Paris.
Elisa Jourde, entrepreneuse
Diplômée de Grenoble INP - IAE, UGA, Elisa Jourde a co-créé la start-up FoodPrint qui a reçu le Trophée Jeune Pousse de la Fondation Grenoble INP. Cette start-up a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans la restauration. Pour cela, elle propose un service de calcul, d’affichage et de suivi de l’empreinte carbone des menus, à l’aide de leur éco-calculateur.
Olga Rouchouze, doctorante et artiste de haut niveau
Diplômée de Grenoble INP - Ense3, UGA où elle a suivi ses études par apprentissage avec le statut d’étudiante artiste de haut niveau, Olga effectue aujourd’hui un doctorat au G2Elab.
Olga a participé récemment au podcast « L’E3 Cast » de Grenoble INP - Ense3, UGA. Dans cet épisode, elle revient sur son choix de l’alternance, les compétences qu’elle a développées et les différentes expériences qui ont jalonné son parcours académique.
Lou Couston, artiste de haut niveau
Etudiante en 2e année à Grenoble INP - Ensimag, UGA, Lou est artiste de haut niveau en danse contemporaine et diplômée du conservatoire régional de Grenoble.
Depuis quelque temps, et notamment grâce à un stage enrichissant au sein du laboratoire PRISM (Perception, Représentation, Image, Son et Musique) du CNRS à Marseille, elle se passionne pour l’intersection de la recherche scientifique et artistique, en particulier pour la recherche fondamentale autour du mouvement. Son projet professionnel à long terme inclut la poursuite d'une thèse après son diplôme d'ingénieure.
Juliette Martin : jeune diplômée animée par la passion des sciences
Diplômée de Grenoble INP - Ense³, UGA, Juliette Martin est aujourd’hui ingénieure installation générale chez EDF Edvance. Elle travaille sur le chantier du réacteur C de la centrale Hinkley Point, qui comprend 2 réacteurs, au Royaume Uni.
En parallèle de ses débuts de carrière, Juliette est très engagée pour développer l’attrait de jeunes talents vers l’ingénierie et les sciences, en particulier auprès des jeunes filles.
Ainsi Juliette a participé au prix « Fem’Energia » organisé par EDF et Women in Nuclear où elle et ses collègues ont gagné un prix spécial du jury pour leur vidéo de sensibilisation. En partenariat avec l’association Elles bougent, Juliette participe régulièrement à des actions de sensibilisation dans les collèges.
Juliette réalise également le même type d’interventions avec la Fondation CGénial qui a pour mission de promouvoir les sciences, les technologies et les métiers qui y sont associés. « La science ouvre beaucoup de portes. Il faut montrer aux jeunes et jeunes filles particulièrement ce que l’on peut apporter au monde, ce qu’il y a de concret dans le métier d’ingénieur·e. ».
Nos collaboratrices
Lorena Anghel, vice-présidente recherche et du Conseil scientifique
Lorena Anghel a obtenu son doctorat en 2000 à Grenoble INP - UGA. Actuellement, elle est professeure à Grenoble INP - UGA en ingénierie microélectroniques et systèmes embarqués, et chercheuse au laboratoire SPINTEC (Spintronique et technologie des composants).
Depuis 2019, elle occupe une chaire d'excellence à l'Institut Multidisciplinaire en Intelligence Artificielle (MIAI) à Grenoble sur le thème "Réseau de neurones à base de technologies émergentes Non Volatiles". Elle participe activement à plusieurs projets européens H2020 ainsi qu'à des projets nationaux français ANR, en tant que responsable de workpackage ou en coordination scientifique. De 2016 à 2020, Lorena Anghel a été vice-présidente adjointe à Grenoble INP - UGA, chargée des relations industrielles. De 2020 à 2024 elle a été Directrice scientifique de Grenoble INP - UGA, couvrant les sujets suivants : systèmes embarqués, conception micro et nanoélectronique, systèmes informatiques et génie électrique.
En 2024 elle est élue vice-présidente recherche et du Conseil scientifique.
Christine Gochard, présidente du CA de Grenoble INP - UGA
A 53 ans, Christine Gochard a dédié sa carrière aux métiers de l'énergie. Polytechnicienne, elle est également diplômée de l’école nationale des Ponts et Chaussées. Durant ses études, elle se prend d’intérêt pour l’énergie. « Déjà, à l’X, j’avais envie de contribuer à des missions d’intérêt général, se souvient-elle. J’ai eu un coup de cœur pour la thématique de l’électricité suite à des cours et des stages marquants. » Elle a ensuite occupé des postes à EDF, Electricité de Strasbourg et Enedis avec des métiers très différents, sans jamais perdre de vue son objectif : contribuer au bien-être de la collectivité.
Depuis 2015, Christine Gochard est à la tête de Gaz électricité de Grenoble (GEG), entreprise locale de distribution d’énergie au capital moitié public moitié privé, et comptant 450 salarié.es.
Présider le conseil d’administration de Grenoble INP - UGA était pour Christine Gochard une nouvelle façon de contribuer à la construction d’une société plus juste. « Grenoble INP - UGA est une pépite de l’enseignement supérieur ici à Grenoble, qui joue un rôle essentiel dans la formation scientifique et de management, et avec plusieurs domaines d’excellence, dont l’énergie. J’ai eu envie de contribuer à la formation des futures générations d’ingénieur·es, car ce sont elles et eux qui construiront le monde de demain, ce seront eux les acteurs et actrices de la transition, et c’est ma façon d’apporter ma pierre à l’édifice. »
Catherine Picart, professeure à Grenoble INP - Phelma et responsable de l’équipe BRM* du CEA, explore les limites de la régénération osseuse.
Réparer les lésions osseuses importantes, souvent incurables par les techniques actuelles, tel est le défi que tente de relever Catherine Picart depuis des années. L’aventure a commencé par des preuves de concept financées par le Conseil européen de la recherche (ERC), qui lui ont permis de jeter les bases de son projet visant à élaborer de nouveaux matériaux multifonctionnels à base de biopolymères au LMGP (CNRS / UGA / Grenoble INP - UGA).
Elle a franchi en 2016 une étape cruciale en démontrant, chez des rats, la capacité de films biomimétiques à favoriser la réparation osseuse d’os de fémur. Cette avancée, réalisée en partenariat avec le professeur Bettega, chef du service de chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital d’Annecy, a donné lieu au dépôt d’un brevet en 2020.
Les applications potentielles de cette innovation sont vastes. Chirurgie dentaire, maxillo-faciale, orthopédique ou encore réparation du rachis : les implants 3D bioactifs pourraient offrir une alternative aux greffes osseuses, souvent douloureuses et peu adaptées aux patients souffrant de pathologies telles que le diabète ou l’ostéoporose.
L’ambition de Catherine Picart et de son équipe est désormais claire : industrialiser ces implants pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Cette transition vers la production en série, soutenue par l’incubateur SATT Linksium et par les cellules de valorisation de Grenoble INP et du CNRS, vise la création d’une start-up baptisée APIOS d’ici 2025.
Cécile Sillard, ingénieure au LGP2* pilote le projet projet Napkins qui vise à développer des serviettes hygiéniques 100 % biosourcées et biodégradables.
Financé par l’ANR, le projet Napkins réunit quatre partenaires académiques : le LGP2, le CEMEF des Mines de Paris, le laboratoire 3SR**, et le LERMAB de Nancy.
Il a pour objectif de créer des serviettes hygiéniques composées uniquement de matériaux biosourcés et entièrement biodégradables. Pour y parvenir, les chercheurs et chercheuses doivent relever plusieurs défis techniques, notamment la mise au point d'une structure résistante à l'humidité tout en utilisant des matériaux hydrophiles.
Le projet Napkins ne se contente pas d'innover sur le plan technique : il se distingue également par sa philosophie de science ouverte. Les chercheurs ont choisi de ne pas déposer de brevet afin de partager librement leurs résultats. « Nous voulons que les filles et les femmes du monde entier puissent bénéficier de protections hygiéniques abordables et respectueuses de l'environnement. » Cette volonté de transparence s'inscrit dans une démarche de démocratisation de la recherche, avec pour ambition d'influencer positivement les pratiques industrielles.
* CNRS / UGA / Grenoble INP - UGA / Agefpi
** CNRS / UGA / Grenoble INP - UGA
Quelques initiatives remarquables
- "Epopées de Femmes" : un podcast engagé et primé créé par Anna Ramos diplômée de Grenoble INP - Ense3, UGA
- Exposition « La Science taille XX elles » : rencontre avec 21 femmes qui font la science à Grenoble
- Une exposition pour sensibiliser sur le sexisme ordinaire à Grenoble INP - UGA
- Fille et maths, une équation lumineuse
Nous tenons également à remercier TOUTES les femmes qui font Grenoble INP - UGA, que ce soit les étudiantes mais aussi l'ensemble du personnel féminin qui participe chaque jour à la renommée de l'établissement.
Crédits photos :
Margaux Herpin - crédits Guillaume Mirand / FFSU
Clotilde Pfister © Aurele Bremond
Olga Rouchouze - Fondation Grenoble INP
Cécile Sillard - Antoine Julien