L'initiative "Ingénieuses" récompense, chaque année depuis 2011, des projets d’écoles d’ingénieur.es qui s’engagent pour l’égalité des genres et attirer plus de filles dans les filières d’ingénierie.
Cette année, ce sont 165 candidatures d’écoles d’ingénieur·es, d’élèves et de femmes ingénieures engagées qui ont été réceptionnées par la CDEFI. Les candidatures ont pour objectif commun de promouvoir l’égalité des genres et la mixité dans les formations et métiers d’ingénierie.
Dans Epopées de Femmes, les interviewées racontent leur carrière, leur parcours et leur expérience du monde dans lequel elles travaillent, ainsi que les enseignements qu’elles ont tirés de ces expériences. L’objectif est de favoriser l’apparition de rôles modèles féminins autour de trois figures professionnelles qui sont traditionnellement peu mises en avant contrairement à leurs homologues masculins : l’ingénieure, la chercheuse et l’entrepreneuse.
Anna le dit elle-même : «ma sensibilité féministe est née à mes 12 ans environ !» A l’époque, elle découvre, en BD, la figure d’Olympe de Gouges qui prônait l’émancipation de la femme et l’égalité entre les genres lors de la Révolution française et Anna trouve les racines de son combat.
Curieuse et d’appétence plutôt scientifique, elle se destine au métier d’ingénieur mais trouve que trop peu de femmes sont présentées comme modèle de ce métier, « même le mot ingénieur en lui-même ne dispose pas de féminin, du moins à l’oral ! C’est dommage que lorsque l’on veut faire ces études, nous devons nous projeter systématiquement au masculin. ». La seule figure vraiment scientifique qui sera un modèle inspirant et passionnant pour elle est Marie Curie.
« Epopées de femmes » n’est pas un podcast réservé aux femmes. Il tâche juste de mettre dans la balance des portraits et parcours d’ingénieures, chercheuses et entrepreneuses afin de proposer à la société des figures féminines avec une carrière inspirante. La cible concerne donc la société en générale et non pas uniquement les jeunes femmes. Son ambition est de toucher des personnes aux profils variés et que cela « résonne » en elles. Il donne des exemples et montre que les femmes ingénieures existent et qu’elles exercent leur métier tous les jours au même titre que les hommes. Il faut faire taire le syndrome de l’imposteur. Aucun métier n’est genré, il faut simplement oser !
Aujourd’hui, Anna a fini son année de césure, elle est dernière année à Grenoble INP - Ense3 au sein du semestre à choix PISTE. Elle continue à faire vivre le podcast : 12 épisodes sont d’ores et déjà disponibles en ligne et 23 sont déjà enregistrés ! Anna bénéficie du soutien, notamment financier, de la Fondation Grenoble INP elle pense continuer à faire vivre son projet même si, avec son stage qui arrive, elle a peur de manquer un peu de temps.
