Diplômée de la filière Procédés industriels et management environnemental d'Ense3 en 2008, Aurélie Villard est actuellement en fin de thèse de doctorat (CIFRE) à STMicroelectronics et G-SCOP pour développer des méthodes d'éco-conception adaptées au secteur de la microélectronique.
« Il y avait un manque dans l'entreprise, qui m'a proposé un sujet de projet de fin d'études sur l'analyse du cycle de vie des produits, explique la jeune chercheuse. Ce travail a permis de mesurer l'impact environnemental des puces, mais ne donnait encore aucune clé pour le réduire. D'où l'idée de poursuivre par une thèse. » Après avoir visité plusieurs équipes sur les sites de Rousset, Grenoble et Tours, Aurélie a pu découvrir les différents métiers de la microélectronique. Cette collaboration lui a permis de mettre au point trois outils logiciels d'aide à l'éco-conception des circuits, lesquels sont actuellement utilisés comme démonstrateur.
La demande part d'un constat simple : aujourd'hui, le respect des normes ISO 14000 ne suffit plus, les clients attendent des preuves que l'impact environnemental du cycle de vie des produits qu'ils achètent est le plus réduit possible. « Nous regardons tous les aspects de fabrication des puces : quantité de gaz à effet de serre rejetés et d'eau consommée pendant la fabrication des produits, utilisations de ressources rares... etc. » A terme, STMicroelectronics envisage que d'ici à 2015, tous ses produits soient éco-conçus, c'est-à-dire que des outils et méthodes d'éco-conception aient systématiquement été utilisés lors de leur conception.
« Il y avait un manque dans l'entreprise, qui m'a proposé un sujet de projet de fin d'études sur l'analyse du cycle de vie des produits, explique la jeune chercheuse. Ce travail a permis de mesurer l'impact environnemental des puces, mais ne donnait encore aucune clé pour le réduire. D'où l'idée de poursuivre par une thèse. » Après avoir visité plusieurs équipes sur les sites de Rousset, Grenoble et Tours, Aurélie a pu découvrir les différents métiers de la microélectronique. Cette collaboration lui a permis de mettre au point trois outils logiciels d'aide à l'éco-conception des circuits, lesquels sont actuellement utilisés comme démonstrateur.
La demande part d'un constat simple : aujourd'hui, le respect des normes ISO 14000 ne suffit plus, les clients attendent des preuves que l'impact environnemental du cycle de vie des produits qu'ils achètent est le plus réduit possible. « Nous regardons tous les aspects de fabrication des puces : quantité de gaz à effet de serre rejetés et d'eau consommée pendant la fabrication des produits, utilisations de ressources rares... etc. » A terme, STMicroelectronics envisage que d'ici à 2015, tous ses produits soient éco-conçus, c'est-à-dire que des outils et méthodes d'éco-conception aient systématiquement été utilisés lors de leur conception.
SOMMAIRE
- Edito : L'essor de l'éco-conception
- L'éco-conception, un concept adopté par le monde de l'entreprise
- Une démarche soutenue par les pouvoirs publics
- PIME, une double compétence en environnement
- Neopost, "la fin de vie idéale d'un produit, c'est de revivre"
- Schneider Electric : quinze ans d'éco-conception
- Bientôt, tous les produits de ST éco-conçus
- Une nouvelle vie pour le lithium
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