Aujourd’hui implantée sur le campus de Saint Martin d’Hères, la plateforme Coriolis du Laboratoire des Ecoulements Géophysiques et Industriels (LEGI) fait partie des équipements européens de pointe. Depuis 2011, elle est impliquée dans le consortium Hydralab, un projet I3 (Infrastructure Integrated Initiative) regroupant une dizaine d’installations dédiées aux études hydrauliques en Europe. Le contrat, qui vient d’être renouvelé, apportera 750?000 euros sur 4 ans au LEGI. La plateforme fait en outre partie du consortium EuHIT qui réunit des infrastructures adaptées pour l’étude de la turbulence. Citons également le contrat ERC (European Research Council) récemment accordé à Nicolas Mordant, professeur à l’Université Joseph Fourier, ainsi que le prix DelDuca de l’Académie des Sciences, qui contribueront à assurer quelques revenus supplémentaires à la plateforme. Enfin, un projet ANR est en cours de préparation avec les sociétés Artelia et EDF.
Une déjà bien belle carrière pour cet instrument qui fut achevé en 2014 sur le modèle d’une ancienne installation construite en 1960 sur la presqu’ile scientifique. Celle-ci avait été financée par EDF dans le but d’étudier l’impact d’une usine marée motrice envisagée dans la baie du Mont Saint Michel. Un modèle réduit de la Manche avait été réalisé pour l’occasion. Extrêmement coûteux et concurrencé par le développement parallèle du nucléaire, le projet fut finalement abandonné. Pas la plateforme, qui reçoit aujourd’hui des dizaines de chercheurs du monde entier venus réaliser leurs expériences, ainsi que des classes entières curieuses de découvrir la force de Coriolis.
Joël Sommeria, directeur de recherches CNRS au LEGI, responsable scientifique de la plateforme Coriolis
Une déjà bien belle carrière pour cet instrument qui fut achevé en 2014 sur le modèle d’une ancienne installation construite en 1960 sur la presqu’ile scientifique. Celle-ci avait été financée par EDF dans le but d’étudier l’impact d’une usine marée motrice envisagée dans la baie du Mont Saint Michel. Un modèle réduit de la Manche avait été réalisé pour l’occasion. Extrêmement coûteux et concurrencé par le développement parallèle du nucléaire, le projet fut finalement abandonné. Pas la plateforme, qui reçoit aujourd’hui des dizaines de chercheurs du monde entier venus réaliser leurs expériences, ainsi que des classes entières curieuses de découvrir la force de Coriolis.
Joël Sommeria, directeur de recherches CNRS au LEGI, responsable scientifique de la plateforme Coriolis
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