« Dans un environnement nucléaire, les mécanismes d'endommagement commencent à l'échelle atomique avec l'apparition de défauts d'irradiation, avec des conséquences au niveau macroscopique : fragilisation des structures, corrosion induite par les températures élevées... indique Pierre Benech, directeur de Grenoble INP - Phelma. Ces mécanismes sont modélisés et simulés numériquement de l'échelle atomique à l'échelle macroscopique. » A Grenoble INP, ces travaux sont menés en étroite collaboration avec le CEA et EDF. Des études expérimentales dans le domaine des microstructures vieillies thermiquement, ou des problèmes d'oxydation ou de corrosion, sont également effectuées dans les différents laboratoires spécialisés en sciences des matériaux de l'établissement. « Elles sont indispensables dans l'optique de prolonger la vie des réacteurs, mais aussi d'optimiser l'utilisation du combustible, le transport du combustible usagé ou le stockage des déchets nucléaires. »
Les matériaux des futurs réacteurs
Parmi les pistes explorées pour les réacteurs du futur, les scientifiques entendent développer des réacteurs fonctionnant à haute ou très haute température pour augmenter les rendements énergétiques, et donc consommer moins de combustible pour une même quantité d'énergie produite. Cette option impose des recherches approfondies sur les matériaux pour leur garantir une excellente tenue à chaud. Très résistantes à la chaleur, les céramiques représentent une piste intéressante, mais ont l'inconvénient d'être très fragiles. Des équipes du laboratoire de Science et Ingénierie des Matériaux et Procédés (SIMaP) tentent d'améliorer leurs propriétés mécaniques pour les rendre conformes à une utilisation en réacteur. Le défi scientifique est considérable.
Les matériaux des futurs réacteurs
Parmi les pistes explorées pour les réacteurs du futur, les scientifiques entendent développer des réacteurs fonctionnant à haute ou très haute température pour augmenter les rendements énergétiques, et donc consommer moins de combustible pour une même quantité d'énergie produite. Cette option impose des recherches approfondies sur les matériaux pour leur garantir une excellente tenue à chaud. Très résistantes à la chaleur, les céramiques représentent une piste intéressante, mais ont l'inconvénient d'être très fragiles. Des équipes du laboratoire de Science et Ingénierie des Matériaux et Procédés (SIMaP) tentent d'améliorer leurs propriétés mécaniques pour les rendre conformes à une utilisation en réacteur. Le défi scientifique est considérable.
SOMMAIRE
- Edito : Des emplois pour 40 ans... au moins !
- Préparer l'avenir de la filière nucléaire
- L'industrie nucléaire à la recherche de profils généralistes
- Point de vue : pourquoi former des ingénieurs dans le nucléaire ?
- Les métiers du nucléaire sont porteurs d'avenir
- Le thorium, futur nucléaire vert ?
- IFCEN : un projet au service de l'industrie nucléaire française
- De l'importance des matériaux dans le nucléaire
- Témoignage de Boris Supiot, ingénieur AREVA
- Interview de Millennium : "Il faut renouveler près de 50% des effectifs".
Grenoble IN'Press
Contact
- Vice-présidente Recherche et du Conseil Scientifique
Lorena Anghel - Vice-présidente Innovation et Relations entreprises
Gaëlle Calvary - Directeur de la DRIVE
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