Etre doté de plusieurs sens ne suffit pas à faire un bon robot compagnon. Au LIG, l’équipe MAGMA travaille sur les compagnons artificiels, systèmes interactifs intelligents destinés à entretenir une relation privilégiée à long terme avec l’usager. Il en existe de deux types : les personnages virtuels et les robots sociaux. "Plus précisément, nous travaillons avec des robots du commerce que nous tentons de doter d’une réelle présence dans la vie quotidienne, notamment auprès des personnes dépendantes ou âgées" explique Sylvie Pesty, chercheuse au LIG. Financé par l’ANR, le projet "MoCA" (MOn petit monde de Compagnons Artificiels), s’est focalisé sur l’étude des compagnons artificiels dans des situations bien précises. "Pour ce projet qui se termine cette année, nous nous sommes penchés sur le cas des enfants qui restent seuls le soir après l’école chez eux. L’idée n’est pas, bien sûr, de remplacer la présence humaine, mais de leur suggérer des occupations ou de leur donner des conseils sur la conduite à adopter en cas d’imprévu, par exemple".
Quatre laboratoires de recherche en informatique aux compétences complémentaires (Lab STICC à Brest, LIMSI à Orsay, LTCI à Paris et LIG à Grenoble) ont associé leurs efforts afin de personnaliser ces compagnons, et de leur fournir les éléments nécessaires à l’instauration d’une vraie relation.
SOMMAIRE
- Collaborer pour créer des robots sociaux
- Quand l'humanité vient aux robots
- Nina, un robot humanoïde interactif
- Des yeux et des oreilles pour les robots
- RobAIR, un robot "maison"
- Des compagnons artificiels à domicile
- Cultiver la relation sociale personne/robot, jusqu'où ?
- Faire de la robotique "éthique"
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