Comme la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie l'a récemment rappelé, le nucléaire occupera une part significative du bouquet énergétique au moins pendant les 40 prochaines années. En théorie, cela est déjà suffisant pour occuper les futurs ingénieurs sur l'ensemble de leur carrière ! Cela est d'autant plus vrai que des compétences dans le domaine sont non seulement nécessaires à la construction des nouvelles installations, mais aussi pour le démantèlement des centrales en fin de vie de par le monde. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, démanteler une centrale nécessite un savoir-faire et des moyens comparables à ceux qu'il faut pour la construire. Et en France, nous disposons d'un savoir-faire reconnu dans le monde entier, à l'instar de l'aéronautique et du ferroviaire. La filière nucléaire française emploie aujourd'hui au total plus de 220 000 salariés qui se décomposent en 125 000 emplois directs, 95 000 indirects. A ces 220 000 emplois directs et indirects s'ajoutent environ 190 000 emplois induits. Ces emplois correspondent à des métiers très variés, qui pour la majorité d'entre eux ne sont pas spécifiques à l'industrie nucléaire, mais requièrent une exigence permanente de professionnalisme, de sureté et de sécurité*. La filière nucléaire regroupe en effet une grande diversité de métiers : outre la neutronique et la thermohydraulique, il y a aussi le BTP, l'automatique pour le contrôle-commande, l'informatique pour la simulation et la supervision, etc. Le groupe Grenoble INP, qui depuis 1955 propose des enseignements dans le nucléaire civil, forme aujourd'hui près d'un sixième de l'ensemble des ingénieurs diplômés dans le domaine en France.
* Rapport du comité stratégique de la filière nucléaire, décembre 2012
* Rapport du comité stratégique de la filière nucléaire, décembre 2012
SOMMAIRE
- Edito : Des emplois pour 40 ans... au moins !
- Préparer l'avenir de la filière nucléaire
- L'industrie nucléaire à la recherche de profils généralistes
- Point de vue : pourquoi former des ingénieurs dans le nucléaire ?
- Les métiers du nucléaire sont porteurs d'avenir
- Le thorium, futur nucléaire vert ?
- IFCEN : un projet au service de l'industrie nucléaire française
- De l'importance des matériaux dans le nucléaire
- Témoignage de Boris Supiot, ingénieur AREVA
- Interview de Millennium : "Il faut renouveler près de 50% des effectifs."
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