Dans un monde où le numérique intervient dans la majorité des secteurs d’activité, où l’internet des objets explose, comment garantir la confidentialité des données et la sécurité des systèmes ? Le défi est de taille. Car si le 21ème siècle a vu l’explosion de la production de données numériques, de leur chiffrage mais aussi des possibilités de captures illicites, les progrès informatiques continus et l’arrivée prochaine des ordinateurs quantiques mettent à mal continuellement les protections existantes.
Grenoble, où la sécurité a toujours été au cœur des thématiques de recherche transverses de plusieurs laboratoires, est très bien placé pour relever ces défis. Le bassin grenoblois regroupe en effet des compétences techniques fortes, rassemblées au sein de l’équipe action SCCyPhy (Security and Cryptology for CyberPhysical systems) du labex Persyval-LAB, qui regroupe une soixantaine de chercheurs issus de différents laboratoires*. Cette action affiche une ouverture sur les sciences humaines et sociales, composante indispensable de la cybersécurité en termes de protection des données privées. Ainsi, le tout nouveau réseau AMNECYS a pour ambition de rassembler des équipes pluridisciplinaires pour aborder la sécurité sous un angle global (légal, sociétal et technique), d’apporter des réponses sur des dossiers d’expertise complexes, par exemple dans le domaine de la protection des données personnelles, ou celui de la sécurité des infrastructures d’importance vitale.
En termes de formation, Grenoble INP- Ensimag propose un master en Cybersécurité avec l’Université Grenoble Alpes, et plusieurs écoles ont des filières spécialisées dans cette thématique. L’avenir des jeunes ingénieurs est assuré : aujourd’hui, nous avons plus d’offres d’emploi que d’étudiants. La législation prévoyant de rendre les entreprises responsables de la sécurité de leurs données, la tendance ne devrait que se confirmer !
*TIMA, CEA, GiPSA-Lab, G-Scop, Inria, Institut Fourier, LIG, LJK, TIMA, Verimag
Jean-Louis Roch, enseignant à Grenoble INP – Ensimag et chercheur à Verimag
Grenoble, où la sécurité a toujours été au cœur des thématiques de recherche transverses de plusieurs laboratoires, est très bien placé pour relever ces défis. Le bassin grenoblois regroupe en effet des compétences techniques fortes, rassemblées au sein de l’équipe action SCCyPhy (Security and Cryptology for CyberPhysical systems) du labex Persyval-LAB, qui regroupe une soixantaine de chercheurs issus de différents laboratoires*. Cette action affiche une ouverture sur les sciences humaines et sociales, composante indispensable de la cybersécurité en termes de protection des données privées. Ainsi, le tout nouveau réseau AMNECYS a pour ambition de rassembler des équipes pluridisciplinaires pour aborder la sécurité sous un angle global (légal, sociétal et technique), d’apporter des réponses sur des dossiers d’expertise complexes, par exemple dans le domaine de la protection des données personnelles, ou celui de la sécurité des infrastructures d’importance vitale.
En termes de formation, Grenoble INP- Ensimag propose un master en Cybersécurité avec l’Université Grenoble Alpes, et plusieurs écoles ont des filières spécialisées dans cette thématique. L’avenir des jeunes ingénieurs est assuré : aujourd’hui, nous avons plus d’offres d’emploi que d’étudiants. La législation prévoyant de rendre les entreprises responsables de la sécurité de leurs données, la tendance ne devrait que se confirmer !
*TIMA, CEA, GiPSA-Lab, G-Scop, Inria, Institut Fourier, LIG, LJK, TIMA, Verimag
Jean-Louis Roch, enseignant à Grenoble INP – Ensimag et chercheur à Verimag
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