Pour mettre de l'énergie électrique à disposition des populations de régions rurales ou éloignées, plusieurs technologies sont à l’étude. C’est le cas des micro-centrales hydroélectriques, qui tirent parti des différences de hauteur manométrique des cours d'eau afin de mettre une turbine en mouvement.
Dans le cadre de leur projet de fin d’études qu’ils ont réalisé chez Alstom, Anthony Seyve et Géraud Philippon, deux ingénieurs diplômés de l’Ense3 en 2012, ont travaillé sur la conception d’une turbine à la fois simple de fabrication et peu coûteuse, pour les pays en voie de développement.
Dans un premier temps, ils ont réalisé une étude de marché ayant confirmé l’intérêt de la petite hydroélectricité en Afrique centrale, dont les besoins en énergie sont faibles et les ressources en eau intéressantes. Parallèlement, ils ont planché sur une maquette numérique de turbine de type Banki, bien adaptée aux zones reculées de pays en développement en raison de leur simplicité de fabrication, de mise en œuvre et de maintenance, tout en étant la moins onéreuse. « Nous avons étudié l’écoulement dans la turbine et analysé les phénomènes de recirculation, explique Géraud Philippon. Une première maquette numérique nous a permis de résoudre quelques problèmes, puis de créer une turbine selon les caractéristiques des sites potentiels. »
Reste aujourd’hui à définir et à tester des voies d’améliorations hydraulique afin d’optimiser la turbine pour la rendre opérationnelle. A suivre.
Dans le cadre de leur projet de fin d’études qu’ils ont réalisé chez Alstom, Anthony Seyve et Géraud Philippon, deux ingénieurs diplômés de l’Ense3 en 2012, ont travaillé sur la conception d’une turbine à la fois simple de fabrication et peu coûteuse, pour les pays en voie de développement.
Dans un premier temps, ils ont réalisé une étude de marché ayant confirmé l’intérêt de la petite hydroélectricité en Afrique centrale, dont les besoins en énergie sont faibles et les ressources en eau intéressantes. Parallèlement, ils ont planché sur une maquette numérique de turbine de type Banki, bien adaptée aux zones reculées de pays en développement en raison de leur simplicité de fabrication, de mise en œuvre et de maintenance, tout en étant la moins onéreuse. « Nous avons étudié l’écoulement dans la turbine et analysé les phénomènes de recirculation, explique Géraud Philippon. Une première maquette numérique nous a permis de résoudre quelques problèmes, puis de créer une turbine selon les caractéristiques des sites potentiels. »
Reste aujourd’hui à définir et à tester des voies d’améliorations hydraulique afin d’optimiser la turbine pour la rendre opérationnelle. A suivre.
SOMMAIRE
- Imaginer les machines hydrauliques du futur
- L'hydroélectricité, une énergie d'avenir
- Innov'Hydro, un projet pluridisciplinaire
- "Nous ne serons pas les meilleurs tout seuls"
- Des hydroliennes dans les fleuves et dans les mers
- Le LCIS détourne les étiquettes RFID pour créer des capteurs
- La micro hydroélectricité pour électrifier les zones rurales
Grenoble IN'Press
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