Malgré la crise qui sévit sur les marchés de l'emploi, les jeunes diplômés du groupe Grenoble INP tirent leur épingle du jeu. Les bons résultats de l'enquête CGE 2012 les concernant prouvent que leur formation répond aux attentes du marché de l'emploi et leur ouvre les portes d'un bel avenir professionnel. La preuve !
Des chiffres encourageants
Alors que le gouvernement affiche la volonté de réindustrialiser la France et de former 40000 ingénieurs d'ici à 2020, les jeunes ingénieurs de Grenoble INP semblent relativement épargnés par le climat d'incertitude économique qui règne. C'est en tout cas ce que révèlent les chiffres de l'enquête annuelle de la Conférence des Grandes écoles sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés 2011, dont les taux d'insertion sont équivalents à ceux observés pour les diplômés 2008, juste avant la crise financière. "Cette promotion se voit favorisée sur le marché de l'emploi puisque le taux net d'emploi des diplômés de Grenoble INP pour cette année, est encore meilleur que celui de 2009 et 2010, a déclaré Brigitte Plateau lors de son discours à la cérémonie de remise des diplômes le 24 novembre 2012 au World Trade Center de Grenoble, en présence de Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et de Gérard Matheron. Le taux net d'emploi, qui correspond à la proportion d'actifs en activité professionnelle, est de 90 %. Cette proportion reste, en outre, supérieure à celle constatée, en moyenne, pour l'ensemble des autres écoles d'ingénieurs et de managers".
De brillants ambassadeurs de promotions
Ce 24 novembre, les ambassadeurs des six écoles du groupe et de la formation continue étaient réunis autour de leurs camarades de promotion pour la remise officielle de leurs diplômes. Parmi eux, quatre filles (très représentées cette année) et trois garçons aux parcours déjà prometteurs. Ainsi, Agnès Maroteaux, fraichement diplômée de Génie industriel, n'imaginait pas "atteindre un tel niveau de responsabilité un an seulement après l'obtention de son diplôme". Après deux ans de classes prépa et trois ans à Génie industriel, elle est aujourd'hui responsable d'une unité de conditionnement à l'usine Amora Maille chez Unilever France et dirige une équipe de plusieurs dizaines de personnes. L'avenir s'annonce également sous les meilleures auspices pour Caroline Guyon, diplômée de Grenoble INP - Ense3. "Au cours des trois années passées à l'école, j'ai pu peaufiner mon projet professionnel, explique-t-elle. Je suis entrée à Schneider Electric en CDD directement suite de mon PFE. A l'issue de mon contrat, en décembre, j'irai travailler au CEA INES à Chambéry". Sébastien Waty, en situation de handicap, travaille aujourd'hui dans un Ministère. "L'informatique a toujours fait partie de ma vie, mais je voulais découvrir autre chose, explique-t-il. L'Esisar, proche de chez moi, m'a permis d'explorer à la fois l'informatique, les systèmes embarqués et l'automatique. Le projet d'entreprise m'a initié à la gestion de projet sans perdre le côté technique, et m'a permis de me démarquer dans la recherche de mon premier emploi. Je remercie l'école qui a su me donner ma chance, faisant fi de ma différence !".
Contrairement à eux, Diane Gasselin n'est pas passée par les sentiers battus des classes prépa pour rentrer à l'Ensimag, école qu'elle visait depuis la terminale. "J'ai choisi l'admission sur titre. Certes, c'était une voie une peu risquée, mais je ne regrette rien : le DUT m'a permis de conforter mon choix de faire de l'informatique, et d'avoir de l'expérience et déjà un stage à l'étranger derrière moi en entrant à l'école". Quant à Ismael Guillotte, diplômé de Phelma, il a choisi, comme 14,25 % des diplômés 2011 de Grenoble INP de poursuivre ses études par un doctorat. Il travaille actuellement sur la résistance à la corrosion des aciers inoxydables pour l'entreprise APERAM dans laquelle il bénéficie d'un contrat CIFRE. "Après ma dernière année, je me suis lancé dans cette thèse qui est pour moi une véritable première embauche, explique-t-il. C'est un vrai contrat qui présente l'avantage de pouvoir se concentrer sur un même projet pendant trois ans, ce qui est une opportunité unique dans une carrière !".
Si la région Rhône-Alpes et la région parisienne restent le principal terrain d'embauche des jeunes diplômés (32% et 31% cette année respectivement), plus de 12% d'entre eux partent travailler à l'étranger, comme Solenne Roudot, diplômée de Pagora, qui a bénéficié du statut de sportif de haut niveau pendant sa scolarité en tant que membre de l'équipe de France de ski de fond. Elle est aujourd'hui ingénieur projet chez Elopak AS à Oslo.
Enfin, Jérôme Desbrosses, titulaire d'un diplôme d'ingénieur en management technologique (IMT) proposé en formation continue par Grenoble INP et Grenoble Ecole de Management, s'est vu ouvrir de nouvelles perspectives grâce à son diplôme. Après dix ans d'expérience comme technicien chez EDF, il a éprouvé le besoin de compléter sa formation pour évoluer professionnellement. "La double compétence délivrée par le diplôme IMT m'a finalement permis de créer ma propre entreprise, ce que je n'avais pas envisagé auparavant !".
Finalement, il n'existe pas deux parcours identiques pour les diplômés de Grenoble INP qui peuvent réaliser leurs rêves les plus fous. La preuve : Martian Martine, président de l'association Grenoble INP - Alumni, a ainsi rappelé que "Grenoble INP était l'une des rares, sinon la seule, école d'ingénieur française à avoir envoyé l'un de ses diplômés dans l'espace !" Jean-Jacques Favier, diplômé de l'EEG (Phelma) en 1971, a en effet poursuivi par des études doctorales avant d'intégrer le programme de la NASA au début des années 1990. En juin 1996, il est parti 17 jours dans l'espace à bord de la navette Columbia. Il est maintenant chef de l'entreprise qu'il a créée en région toulousaine, laquelle travaille en étroite collaboration avec le CNES.
Des chiffres encourageants
Alors que le gouvernement affiche la volonté de réindustrialiser la France et de former 40000 ingénieurs d'ici à 2020, les jeunes ingénieurs de Grenoble INP semblent relativement épargnés par le climat d'incertitude économique qui règne. C'est en tout cas ce que révèlent les chiffres de l'enquête annuelle de la Conférence des Grandes écoles sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés 2011, dont les taux d'insertion sont équivalents à ceux observés pour les diplômés 2008, juste avant la crise financière. "Cette promotion se voit favorisée sur le marché de l'emploi puisque le taux net d'emploi des diplômés de Grenoble INP pour cette année, est encore meilleur que celui de 2009 et 2010, a déclaré Brigitte Plateau lors de son discours à la cérémonie de remise des diplômes le 24 novembre 2012 au World Trade Center de Grenoble, en présence de Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et de Gérard Matheron. Le taux net d'emploi, qui correspond à la proportion d'actifs en activité professionnelle, est de 90 %. Cette proportion reste, en outre, supérieure à celle constatée, en moyenne, pour l'ensemble des autres écoles d'ingénieurs et de managers".
De brillants ambassadeurs de promotions
Ce 24 novembre, les ambassadeurs des six écoles du groupe et de la formation continue étaient réunis autour de leurs camarades de promotion pour la remise officielle de leurs diplômes. Parmi eux, quatre filles (très représentées cette année) et trois garçons aux parcours déjà prometteurs. Ainsi, Agnès Maroteaux, fraichement diplômée de Génie industriel, n'imaginait pas "atteindre un tel niveau de responsabilité un an seulement après l'obtention de son diplôme". Après deux ans de classes prépa et trois ans à Génie industriel, elle est aujourd'hui responsable d'une unité de conditionnement à l'usine Amora Maille chez Unilever France et dirige une équipe de plusieurs dizaines de personnes. L'avenir s'annonce également sous les meilleures auspices pour Caroline Guyon, diplômée de Grenoble INP - Ense3. "Au cours des trois années passées à l'école, j'ai pu peaufiner mon projet professionnel, explique-t-elle. Je suis entrée à Schneider Electric en CDD directement suite de mon PFE. A l'issue de mon contrat, en décembre, j'irai travailler au CEA INES à Chambéry". Sébastien Waty, en situation de handicap, travaille aujourd'hui dans un Ministère. "L'informatique a toujours fait partie de ma vie, mais je voulais découvrir autre chose, explique-t-il. L'Esisar, proche de chez moi, m'a permis d'explorer à la fois l'informatique, les systèmes embarqués et l'automatique. Le projet d'entreprise m'a initié à la gestion de projet sans perdre le côté technique, et m'a permis de me démarquer dans la recherche de mon premier emploi. Je remercie l'école qui a su me donner ma chance, faisant fi de ma différence !".
Contrairement à eux, Diane Gasselin n'est pas passée par les sentiers battus des classes prépa pour rentrer à l'Ensimag, école qu'elle visait depuis la terminale. "J'ai choisi l'admission sur titre. Certes, c'était une voie une peu risquée, mais je ne regrette rien : le DUT m'a permis de conforter mon choix de faire de l'informatique, et d'avoir de l'expérience et déjà un stage à l'étranger derrière moi en entrant à l'école". Quant à Ismael Guillotte, diplômé de Phelma, il a choisi, comme 14,25 % des diplômés 2011 de Grenoble INP de poursuivre ses études par un doctorat. Il travaille actuellement sur la résistance à la corrosion des aciers inoxydables pour l'entreprise APERAM dans laquelle il bénéficie d'un contrat CIFRE. "Après ma dernière année, je me suis lancé dans cette thèse qui est pour moi une véritable première embauche, explique-t-il. C'est un vrai contrat qui présente l'avantage de pouvoir se concentrer sur un même projet pendant trois ans, ce qui est une opportunité unique dans une carrière !".
Si la région Rhône-Alpes et la région parisienne restent le principal terrain d'embauche des jeunes diplômés (32% et 31% cette année respectivement), plus de 12% d'entre eux partent travailler à l'étranger, comme Solenne Roudot, diplômée de Pagora, qui a bénéficié du statut de sportif de haut niveau pendant sa scolarité en tant que membre de l'équipe de France de ski de fond. Elle est aujourd'hui ingénieur projet chez Elopak AS à Oslo.
Enfin, Jérôme Desbrosses, titulaire d'un diplôme d'ingénieur en management technologique (IMT) proposé en formation continue par Grenoble INP et Grenoble Ecole de Management, s'est vu ouvrir de nouvelles perspectives grâce à son diplôme. Après dix ans d'expérience comme technicien chez EDF, il a éprouvé le besoin de compléter sa formation pour évoluer professionnellement. "La double compétence délivrée par le diplôme IMT m'a finalement permis de créer ma propre entreprise, ce que je n'avais pas envisagé auparavant !".
Finalement, il n'existe pas deux parcours identiques pour les diplômés de Grenoble INP qui peuvent réaliser leurs rêves les plus fous. La preuve : Martian Martine, président de l'association Grenoble INP - Alumni, a ainsi rappelé que "Grenoble INP était l'une des rares, sinon la seule, école d'ingénieur française à avoir envoyé l'un de ses diplômés dans l'espace !" Jean-Jacques Favier, diplômé de l'EEG (Phelma) en 1971, a en effet poursuivi par des études doctorales avant d'intégrer le programme de la NASA au début des années 1990. En juin 1996, il est parti 17 jours dans l'espace à bord de la navette Columbia. Il est maintenant chef de l'entreprise qu'il a créée en région toulousaine, laquelle travaille en étroite collaboration avec le CNES.
SOMMAIRE
- Edito : Le diplôme d'ingénieur, passeport pour l'avenir !
- Le bel avenir des diplômés de l'INP
- Une porte ouverte sur le monde
- Rien ne remplace le lien laboratoire / entreprise !
- Quand informatique et mathématiques riment avec santé
- ButterflyEffect : petits dons, grandes conséquences
- La supply chain, plus qu'un métier, une philosophie
- Une brillante carrière à l'international
- De Grenoble INP à la Nasa
Grenoble IN'Press
Contact
- Vice-présidente Recherche et du Conseil Scientifique
Lorena Anghel - Vice-présidente Innovation et Relations entreprises
Gaëlle Calvary - Directeur de la DRIVE
Cédric Di Tofano Orlando
Tél. 04 76 57 43 16 - Annuaire