Rédigé par Audrey Ringeval
Un contrat de collaboration est un accord signé entre au moins un partenaire privé et un établissement public pour un projet de recherche commun. L’accord va refléter l’intention des parties de réaliser une activité de recherche commune. Autrement dit, dans un contrat de collaboration de recherche, les parties ont la volonté de collaborer en vue de l’obtention de résultats communs.
Dans ce cadre, l’objectif de l’accord est de définir les droits et obligations de chacune des parties afin de délimiter les risques et enjeux pour chacune d’elles.
Cet article présente les principaux points abordés dans un contrat de collaboration. Mais il convient de garder en mémoire que chaque contrat de collaboration doit s’adapter aux besoins spécifiques du projet (par exemple, dans le cadre d’une collaboration avec une thèse, il conviendra de prévoir des règles pour encadrer le ou la doctorant(e)). Cela nécessite donc d’adapter les clauses du contrat en fonction des réalités du projet.
Aussi, la mise en place d’un projet commun de recherche avec un partenaire va nécessiter que les parties soient d’accord concernant les aspects scientifiques*, juridiques** et financiers*** du projet.
Une phase de négociation entre le partenaire, l’établissement et le porteur scientifique permet de mettre en place le contrat de collaboration. Un accord de confidentialité pourra être signé en amont des négociations, si le projet de recherche le nécessite de par la sensibilité du sujet ou du domaine de recherche.
Il conviendra aussi d’y spécifier la finalité du projet en précisant quels sont les résultats attendus (livrables). Ce point est important notamment pour être en accord, avant la réalisation du projet, sur les résultats à fournir au partenaire en fin de projet.
Cependant, dans un contrat de collaboration, il est important que le chercheur puisse conserver le droit de publier les résultats du projet. La publication est une exception à la confidentialité car elle a pour objectif de divulguer des informations normalement couvertes par l’obligation de confidentialité. Des modalités de publication doivent donc être précisées dans le contrat pour concilier :
En cas de dépôt de brevets communs, le contrat prévoit également les règles de gestion des brevets communs, notamment les frais et les procédures liés à ces derniers.
La plupart des contrats anticipent l’exploitation des résultats communs en stipulant par exemple :
Le contrat doit préciser le montant versé par le partenaire à l’établissement de recherche pour participer aux frais du projet de recherche.
Un contrat de collaboration est un accord signé entre au moins un partenaire privé et un établissement public pour un projet de recherche commun. L’accord va refléter l’intention des parties de réaliser une activité de recherche commune. Autrement dit, dans un contrat de collaboration de recherche, les parties ont la volonté de collaborer en vue de l’obtention de résultats communs.
Dans ce cadre, l’objectif de l’accord est de définir les droits et obligations de chacune des parties afin de délimiter les risques et enjeux pour chacune d’elles.
Cet article présente les principaux points abordés dans un contrat de collaboration. Mais il convient de garder en mémoire que chaque contrat de collaboration doit s’adapter aux besoins spécifiques du projet (par exemple, dans le cadre d’une collaboration avec une thèse, il conviendra de prévoir des règles pour encadrer le ou la doctorant(e)). Cela nécessite donc d’adapter les clauses du contrat en fonction des réalités du projet.
Aussi, la mise en place d’un projet commun de recherche avec un partenaire va nécessiter que les parties soient d’accord concernant les aspects scientifiques*, juridiques** et financiers*** du projet.
Une phase de négociation entre le partenaire, l’établissement et le porteur scientifique permet de mettre en place le contrat de collaboration. Un accord de confidentialité pourra être signé en amont des négociations, si le projet de recherche le nécessite de par la sensibilité du sujet ou du domaine de recherche.
1 –Les aspects scientifiques
- Les connaissances antérieures
- L’annexe scientifique
Il conviendra aussi d’y spécifier la finalité du projet en précisant quels sont les résultats attendus (livrables). Ce point est important notamment pour être en accord, avant la réalisation du projet, sur les résultats à fournir au partenaire en fin de projet.
2 – Les aspects juridiques
- La confidentialité et le droit de publication
Cependant, dans un contrat de collaboration, il est important que le chercheur puisse conserver le droit de publier les résultats du projet. La publication est une exception à la confidentialité car elle a pour objectif de divulguer des informations normalement couvertes par l’obligation de confidentialité. Des modalités de publication doivent donc être précisées dans le contrat pour concilier :
- le droit de publication par le chercheur, et
- la protection des résultats par le dépôt de titres de propriété intellectuelle (notamment dans le cas d’un brevet, la publication est faite après le dépôt de la demande de brevet) ou par le secret.
- L’obligation de moyens
- La propriété intellectuelle, le secret des affaires et l’exploitation des résultats obtenus
En cas de dépôt de brevets communs, le contrat prévoit également les règles de gestion des brevets communs, notamment les frais et les procédures liés à ces derniers.
La plupart des contrats anticipent l’exploitation des résultats communs en stipulant par exemple :
- un retour financier pour l’établissement de recherche public en cas d’exploitation des résultats par un partenaire privé,
- le droit de concéder des licences ou sous-licences sur les résultats à des conditions à négocier.
3 – Les aspects financiers
- Le coût du projet
Le contrat doit préciser le montant versé par le partenaire à l’établissement de recherche pour participer aux frais du projet de recherche.
- L’annexe financière
Synthèse des principaux points clés du contrat de collaboration
DicoValo : abécédaire recherche et valorisation
La valorisation en quelques chiffres
- Trophées CURIE : finaliste en 2016 ; lauréat en 2017
- 300 actifs de propriété intellectuelle dont 50% en mandat Grenoble INP
- Brevets valorisés à 90%
- Forte dynamique dans la SATT avec 30% des projets portés par Grenoble INP
Contact
- Vice-présidente Recherche et du Conseil Scientifique
Lorena Anghel - Vice-présidente Innovation et Relations entreprises
Gaëlle Calvary - Directeur de la DRIVE
Cédric Di Tofano Orlando
Tél. 04 76 57 43 16 - Annuaire