La radio-identification (ou RFID, pour Radio Frequency IDentification), est une méthode pour mémoriser et récupérer des données à distance en utilisant des radio-étiquettes, appelées tags. Au LCIS, les chercheurs ont eu l’idée d’utiliser cette technologie pour créer des capteurs à la fois identifiables, passifs et sans fil.
Les radio-étiquettes, constituées d’une antenne associée à une puce électronique leur permettant de recevoir et de répondre aux requêtes radio émises depuis un émetteur-récepteur appelé « lecteur », cumulent à cet égard bien des avantages. D’abord, ce sont des dispositifs passifs ne nécessitant aucune source d’énergie en dehors de celle fournie par le lecteur au moment de leur interrogation. Ensuite, les protocoles de communication entre le lecteur et l’étiquette sont standardisés et permettent l’utilisation de plusieurs étiquettes en même temps. Enfin, la lecture des puces peut aujourd’hui s’étendre jusqu’à des, centaines de mètres grâce à la technologie utilisée dans les systèmes à base de tags actifs (tag embarquant une source d’énergie).
« Pour transformer l’étiquette en capteur, nous jouons sur l’antenne qui est très sensible à son environnement proche, explique Smaïl Tedjini, chercheur au LCIS. Imaginons par exemple une antenne conçue dans un matériau à fort coefficient de dilatation, donc sensible à la température : dans ce cas, la fréquence de la résonance variera en fonction de la longueur de l’antenne, permettant de mesurer indirectement une température. » Il est, de plus, possible de combiner plusieurs capteurs pour accéder à d’autres paramètres tels que la vitesse de rotation. « Pour cela, il suffit de positionner judicieusement plusieurs capteurs les uns par rapport aux autres. Ainsi, un capteur fixe par rapport à un capteur mobile fera varier l’amplitude du signal de façon périodique et permettra de calculer une vitesse de rotation. »
Cette technologie a déjà été mise à profit par le laboratoire valentinois pour quantifier un taux d’humidité et en déduire le niveau de fraîcheur d’une viande. Dans le cadre du projet Innov’Hydro, elle sera utilisée notamment pour mesurer des vitesses de rotation dans des turbines hydrauliques.
Les radio-étiquettes, constituées d’une antenne associée à une puce électronique leur permettant de recevoir et de répondre aux requêtes radio émises depuis un émetteur-récepteur appelé « lecteur », cumulent à cet égard bien des avantages. D’abord, ce sont des dispositifs passifs ne nécessitant aucune source d’énergie en dehors de celle fournie par le lecteur au moment de leur interrogation. Ensuite, les protocoles de communication entre le lecteur et l’étiquette sont standardisés et permettent l’utilisation de plusieurs étiquettes en même temps. Enfin, la lecture des puces peut aujourd’hui s’étendre jusqu’à des, centaines de mètres grâce à la technologie utilisée dans les systèmes à base de tags actifs (tag embarquant une source d’énergie).
« Pour transformer l’étiquette en capteur, nous jouons sur l’antenne qui est très sensible à son environnement proche, explique Smaïl Tedjini, chercheur au LCIS. Imaginons par exemple une antenne conçue dans un matériau à fort coefficient de dilatation, donc sensible à la température : dans ce cas, la fréquence de la résonance variera en fonction de la longueur de l’antenne, permettant de mesurer indirectement une température. » Il est, de plus, possible de combiner plusieurs capteurs pour accéder à d’autres paramètres tels que la vitesse de rotation. « Pour cela, il suffit de positionner judicieusement plusieurs capteurs les uns par rapport aux autres. Ainsi, un capteur fixe par rapport à un capteur mobile fera varier l’amplitude du signal de façon périodique et permettra de calculer une vitesse de rotation. »
Cette technologie a déjà été mise à profit par le laboratoire valentinois pour quantifier un taux d’humidité et en déduire le niveau de fraîcheur d’une viande. Dans le cadre du projet Innov’Hydro, elle sera utilisée notamment pour mesurer des vitesses de rotation dans des turbines hydrauliques.
SOMMAIRE
- Imaginer les machines hydrauliques du futur
- L'hydroélectricité, une énergie d'avenir
- Innov'Hydro, un projet pluridisciplinaire
- "Nous ne serons pas les meilleurs tout seuls"
- Des hydroliennes dans les fleuves et dans les mers
- Le LCIS détourne les étiquettes RFID pour créer des capteurs
- La micro hydroélectricité pour électrifier les zones rurales
Grenoble IN'Press
Contact
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Gaëlle Calvary - Directeur de la DRIVE
Cédric Di Tofano Orlando
Tél. 04 76 57 43 16 - Annuaire