Le LGP2 s’intéresse également à des particules très prometteuses issues de la cellulose, les nanocelluloses.
Il en existe de deux types : les nanocristaux de cellulose (NCC), comparables à des grains de riz nanométriques de 100 à 1000 nanomètres de long et de 2 à 20 nanomètres de diamètre obtenus en détruisant les zones amorphes de la fibre de cellulose à l’acide sulfurique; et les microfibrilles de cellulose (MFC), sorte de spaghettis de 500 à 1500 nanomètres de long et de 10 à 30 nanomètres de diamètre, produits par abrasion de la fibre.
Il en existe de deux types : les nanocristaux de cellulose (NCC), comparables à des grains de riz nanométriques de 100 à 1000 nanomètres de long et de 2 à 20 nanomètres de diamètre obtenus en détruisant les zones amorphes de la fibre de cellulose à l’acide sulfurique; et les microfibrilles de cellulose (MFC), sorte de spaghettis de 500 à 1500 nanomètres de long et de 10 à 30 nanomètres de diamètre, produits par abrasion de la fibre.
Dotées de propriétés exceptionnelles, ces particules intéressent de plus en plus d’industriels. "Dès que leur fraction volumique le permet, ces NCC s’organisent en réseau pour former une matrice aux propriétés mécaniques exceptionnelles, pouvant atteindre la résistance du kevlar tout en étant très légère, explique Alain Dufresne, professeur à Grenoble INP - Pagora et chercheur au LGP2. Les nanocelluloses possèdent en outre des propriétés optiques intéressantes, sont imperméables aux gaz et stables dans le temps". Autant de qualités qui font de l’œil aux industriels de secteurs comme les matériaux composites, l’emballage, le biomédical, l’agroalimentaire, la cosmétique etc.
Pagora dans la course
Particulièrement bien positionnée dans la connaissance de la cellulose, Grenoble INP - Pagora mène de nombreux projets de recherche sur ces matériaux. Au LGP2, chercheurs et doctorants essaient par exemple de leur conférer de nouvelles propriétés en fonction des applications visées. "Dans le cadre du projet européen NewGenPack, nous cherchons à doter les nanocelluloses de propriétés antibactériennes pour créer des emballages alimentaires actifs, explique Julien Bras, maître de conférences à Grenoble INP - Pagora et chercheur au LGP2. On peut également, comme nous le faisons dans le cadre du projet Panagro mené en collaboration avec Agro ParisTech, modifier leur surface pour les doter d’une capacité d’absorption des gaz qui permettra d’améliorer la conservation des viandes". Dans le domaine médical, les particules nanocellulosiques pourraient être utilisées pour fabriquer des pansements contenant des médicaments qui seraient délivrés progressivement. Enfin, les propriétés rhéologiques des nanocelluloses en suspension en font d’excellents candidats dans le domaine agroalimentaire comme agents texturants (yaourts), et en cosmétologie (vernis).
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