Diverses études, dans les années 1980, ont mis en évidence que le temps passé par un individu quotidiennement dans les transports est en moyenne stable depuis des décennies (environ une heure). Autre constat : l'augmentation de la vitesse moyenne de circulation grâce à l'amélioration du réseau routier et la généralisation de l'usage de l'automobile s'est traduite par l'extension des zones péri-urbaines. En clair, les gens préfèrent s'éloigner des centres-villes et accéder à la propriété d'une maison individuelle avec jardin, plutôt que de consacrer le temps gagné dans les transports à faire autre chose en ville. Or, l'étalement urbain, coûteux en espace, en énergie et en émission de GES.
Partant de ce double constat, les chercheurs de l'UMR-GAEL ont voulu savoir quels leviers existaient sur ces comportements pour agir sur l'impact environnemental des mobilités. « Nous avons voulu vérifier si, à l'inverse, la limitation des vitesses aurait pour effet de réduire la distance moyenne parcourue par les travailleurs pour se rendre à leur travail, explique Iragaël Joly, chercheur à GAEL. Il semblerait que non. » En effet, le temps de transport consenti par un individu pour accéder à ses lieux de travail, d'achat, de loisir, etc. résulte d'un phénomène complexe, mêlant de nombreux arbitrages. Et il apparaît que dans une certaine limite, le voyageur préfère augmenter son temps de transport plutôt que de réduire les distances parcourues, par exemple en déménageant plus près de son emploi. Cependant, il existe un point de rupture à partir duquel la patience des travailleurs atteint ses limites !
Les scientifiques de GAEL collaborent à la fois avec les chercheurs de l'EPFL pour questionner les motivations de ces comportements et avec ceux de l'Ensimag pour déterminer des modèles mathématiques permettant de prédire les comportements. Fait amusant : la patience des navetteurs semble suivre les mêmes lois mathématiques que la fiabilité des systèmes !
Partant de ce double constat, les chercheurs de l'UMR-GAEL ont voulu savoir quels leviers existaient sur ces comportements pour agir sur l'impact environnemental des mobilités. « Nous avons voulu vérifier si, à l'inverse, la limitation des vitesses aurait pour effet de réduire la distance moyenne parcourue par les travailleurs pour se rendre à leur travail, explique Iragaël Joly, chercheur à GAEL. Il semblerait que non. » En effet, le temps de transport consenti par un individu pour accéder à ses lieux de travail, d'achat, de loisir, etc. résulte d'un phénomène complexe, mêlant de nombreux arbitrages. Et il apparaît que dans une certaine limite, le voyageur préfère augmenter son temps de transport plutôt que de réduire les distances parcourues, par exemple en déménageant plus près de son emploi. Cependant, il existe un point de rupture à partir duquel la patience des travailleurs atteint ses limites !
Les scientifiques de GAEL collaborent à la fois avec les chercheurs de l'EPFL pour questionner les motivations de ces comportements et avec ceux de l'Ensimag pour déterminer des modèles mathématiques permettant de prédire les comportements. Fait amusant : la patience des navetteurs semble suivre les mêmes lois mathématiques que la fiabilité des systèmes !
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