Ollivier Taramasco, directeur scientifique « Sciences Humaines et Sociales » à Grenoble INP - UGA

Diplômé de Grenoble INP – Ensimag et titulaire d’un doctorat de mathématiques sur le comportement des cours boursiers, Ollivier Taramasco a également travaillé dans la finance avant de devenir maître de conférences à l’ex-ESA (IAE) pendant 4 ans.
Il devient professeur des universités en gestion en 1997, puis intègre Grenoble INP – Ensimag en 1999 après avoir passé deux ans Martinique. Là, il créé la filière Finances et le master de Finance Quantitative dont il s’occupe pendant quelques années avant de passer le flambeau à Sonia Jimenez. Au laboratoire CERAG, il a notamment été responsable de l’équipe Finances Comptabilité pendant quelques années. Il se consacre tout particulièrement à l’axe thématique « anticipation et gestion des risques », et est également co-responsable d’un work package dans le CDP Risk.

Outre ses différentes casquettes, il est nommé directeur scientifique pour la thématique Sciences Humaines et Sociales en janvier 2020. « J’ai toujours eu des responsabilités annexes à ma fonction principale depuis le début de ma carrière, explique-t-il. Cela fait partie du boulot d’enseignant-chercheur. Pierre Bénech cherchait un chercheur au CERAG pour cette fonction, et compte tenu de mon appartenance de longue date à Grenoble INP et de ma très bonne connaissance de l’IAE, j’étais bien placé. »

Aujourd’hui, son rôle en tant que directeur scientifique consiste essentiellement à accompagner les laboratoires dans leurs réponses aux appels à projets, à attribuer des financements ou des bourses de thèse. « On est beaucoup dans le quotidien. Par exemple, je participe à de nombreux comités de sélection. Malgré la mise en place de l’université intégrée, et parce que notre établissement garde une certaine autonomie pour beaucoup de décisions concernant les budgets, ces comités restent nombreux ! »

Et les SHS dans tout ça ? « Il est vrai que les appels à projet Equipements, par exemple, ne concernent pas vraiment les SHS. D’ailleurs, Grenoble INP tâtonne encore sur le positionnement à adopter vis-à-vis de ces thématiques. Pourtant, depuis l’intégration de l’IAE dans Grenoble INP, l’établissement salarie plus de la moitié des chercheurs du CERAG. Il faut donc accepter de faire de la recherche en management. Cela va de la théorie des organisations, à la finance très quantitative. » Le directeur scientifique préconise par exemple de laisser les enseignants de l’IAE s’occuper des enseignements en gestion destinés aux ingénieurs. « Apprendre le management aux ingénieurs est le fondement même des écoles de gestion. »