Rendre lisibles et parlantes les images complexes issues des équipements d'imagerie médicale, est devenu la spécialité de Laurence Rouet. A 39 ans, cette ingénieure diplômée de l'Ensimag en 1996, travaille depuis douze ans à Paris, dans un groupe de recherche et développement de Philips Healthcare.
Scanner, IRM, échographie, rayons X... L'imagerie médicale regroupe l'ensemble des techniques utilisées par la médecine pour le diagnostic, mais aussi le traitement d'un grand nombre de pathologies. Elle a révolutionné la médecine en donnant un accès immédiat et fiable à des informations jusqu'alors «invisibles» au diagnostic clinique, comme par exemple aux caractéristiques anatomiques, voire même à certains aspects du métabolisme (imagerie fonctionnelle) des organes.
Une partie du savoir faire des ingénieurs en imagerie médicale consiste à améliorer la qualité des images issues de ces instruments, et à faciliter le diagnostic du praticien. C'est ce que fait Laurence Rouet, senior scientist chez Philips Healthcare, depuis 12 ans. "En rayons X, la qualité d'image est proportionnelle à la dose de radiations. Un enjeu majeur est de réduire la nocivité des examens sans en compromettre la qualité diagnostique, explique-t-elle. Aussi, notre équipe développe-t-elle des algorithmes avancés, pour atteindre le meilleur compromis entre l'information et la dose reçue par le patient. " Elle a ainsi contribué à réduire la dose de rayons envoyés par des systèmes rayons X interventionnels. "Ces appareils sont utilisés par les médecins lors des interventions chirurgicales, pour visualiser en temps réel l'endroit où ils se situent, dans les artères du cerveau par exemple."
Autre point important : les algorithmes mis au point par les chercheurs aident les médecins dans leurs diagnostics. Ils permettent, par exemple, d'aider à localiser les organes sur une image. Pour cela, les chercheurs développent des programmes de segmentation et de reconnaissance d'image en se fondant par exemple sur des modèles.
Entre informatique et médecine
Pour répondre au mieux aux exigences des médecins, l'équipe R&D de Philips Healthcare travaille en étroite collaboration avec des professeurs hospitaliers. Ce sont eux qui transmettent leurs besoins aux ingénieurs. "La médecine a encore beaucoup à attendre de la technique, notamment pour l'analyse des pathologies et l'aide au diagnostic."
Laurence Rouet, qui a longtemps hésité entre une carrière de médecin et une carrière d'ingénieure, est dans son élément. "Pour moi, cette carrière n'est pas le fruit du hasard, indique la jeune femme. Je suis entrée en prépa bien décidée à faire des maths appliquées dans le domaine de la santé." Pari tenu : lors de sa troisième année à l'Ensimag, l'école ouvre justement un DEA (master recherche) intitulé : "Imagerie, Vision et Robotique". Reçue major du DEA, la jeune femme décroche une bourse ministérielle qui lui permet d'enchaîner sur une thèse au laboratoire TIMC-IMAG, sur la segmentation des structures cérébrales en IRM. Après un bref passage en SSII, elle postule pour un poste en R&D chez Philips Healthcare. Laurence commence par développer des techniques d'acquisition ultrasonores qui permettent de visualiser les mouvements de la paroi artérielle. "J'ai eu la chance de trouver un poste en France. Pour les jeunes, il y a aujourd'hui de bonnes opportunités à saisir dans le milieu de la recherche scientifique."
La suite, la jeune ingénieure l'envisage au sein de la même équipe, aussi longtemps qu'elle le pourra. Cependant, si elle voulait changer d'environnement, elle pourrait envisager une carrière d'enseignant-chercheur dans le public, ou passer à une fonction plus "marketing" comme il en existe chez Philips.
Scanner, IRM, échographie, rayons X... L'imagerie médicale regroupe l'ensemble des techniques utilisées par la médecine pour le diagnostic, mais aussi le traitement d'un grand nombre de pathologies. Elle a révolutionné la médecine en donnant un accès immédiat et fiable à des informations jusqu'alors «invisibles» au diagnostic clinique, comme par exemple aux caractéristiques anatomiques, voire même à certains aspects du métabolisme (imagerie fonctionnelle) des organes.
Une partie du savoir faire des ingénieurs en imagerie médicale consiste à améliorer la qualité des images issues de ces instruments, et à faciliter le diagnostic du praticien. C'est ce que fait Laurence Rouet, senior scientist chez Philips Healthcare, depuis 12 ans. "En rayons X, la qualité d'image est proportionnelle à la dose de radiations. Un enjeu majeur est de réduire la nocivité des examens sans en compromettre la qualité diagnostique, explique-t-elle. Aussi, notre équipe développe-t-elle des algorithmes avancés, pour atteindre le meilleur compromis entre l'information et la dose reçue par le patient. " Elle a ainsi contribué à réduire la dose de rayons envoyés par des systèmes rayons X interventionnels. "Ces appareils sont utilisés par les médecins lors des interventions chirurgicales, pour visualiser en temps réel l'endroit où ils se situent, dans les artères du cerveau par exemple."
Autre point important : les algorithmes mis au point par les chercheurs aident les médecins dans leurs diagnostics. Ils permettent, par exemple, d'aider à localiser les organes sur une image. Pour cela, les chercheurs développent des programmes de segmentation et de reconnaissance d'image en se fondant par exemple sur des modèles.
Entre informatique et médecine
Pour répondre au mieux aux exigences des médecins, l'équipe R&D de Philips Healthcare travaille en étroite collaboration avec des professeurs hospitaliers. Ce sont eux qui transmettent leurs besoins aux ingénieurs. "La médecine a encore beaucoup à attendre de la technique, notamment pour l'analyse des pathologies et l'aide au diagnostic."
Laurence Rouet, qui a longtemps hésité entre une carrière de médecin et une carrière d'ingénieure, est dans son élément. "Pour moi, cette carrière n'est pas le fruit du hasard, indique la jeune femme. Je suis entrée en prépa bien décidée à faire des maths appliquées dans le domaine de la santé." Pari tenu : lors de sa troisième année à l'Ensimag, l'école ouvre justement un DEA (master recherche) intitulé : "Imagerie, Vision et Robotique". Reçue major du DEA, la jeune femme décroche une bourse ministérielle qui lui permet d'enchaîner sur une thèse au laboratoire TIMC-IMAG, sur la segmentation des structures cérébrales en IRM. Après un bref passage en SSII, elle postule pour un poste en R&D chez Philips Healthcare. Laurence commence par développer des techniques d'acquisition ultrasonores qui permettent de visualiser les mouvements de la paroi artérielle. "J'ai eu la chance de trouver un poste en France. Pour les jeunes, il y a aujourd'hui de bonnes opportunités à saisir dans le milieu de la recherche scientifique."
La suite, la jeune ingénieure l'envisage au sein de la même équipe, aussi longtemps qu'elle le pourra. Cependant, si elle voulait changer d'environnement, elle pourrait envisager une carrière d'enseignant-chercheur dans le public, ou passer à une fonction plus "marketing" comme il en existe chez Philips.
SOMMAIRE
- Edito : Le diplôme d'ingénieur, passeport pour l'avenir !
- Le bel avenir des diplômés de l'INP
- Une porte ouverte sur le monde
- Rien ne remplace le lien laboratoire / entreprise !
- Quand informatique et mathématiques riment avec santé
- Butterfly Effect : petits dons, grandes conséquences
- La supply chain, plus qu'un métier, une philosophie
- Une brillante carrière à l'international
- De Grenoble INP à la Nasa
Grenoble IN'Press
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- Vice-présidente Recherche et du Conseil Scientifique
Lorena Anghel - Vice-présidente Innovation et Relations entreprises
Gaëlle Calvary - Directeur de la DRIVE
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Tél. 04 76 57 43 16 - Annuaire