article rédigé par Isabelle Chéry
Une start-up (ou jeune pousse) est une entreprise qui valorise un concept original (technologies et techniques innovantes) pour se différentier radicalement de l’existant. Elle apprend du marché pour élaborer une proposition de valeur et mettre au point une offre réelle adaptée à une première cible clients puis elle duplique son offre dans des conditions économiques viables. Une start-up a un fort potentiel de croissance ce qui nécessite un apport en capital extérieur (levées de fonds).
En pratique, le terme « start-up » est souvent utilisé pour désigner tout type de nouvelle entreprise. En réalité, les définitions sont nombreuses. Pour Steve Blank (1) « les start-up sont des entités temporaires destinées à la recherche d’un modèle extensible et reproductible ». Pour Pedro Bados (2) « être une start-up dépend d’avantage de l’état d’esprit, orienté vers l’innovation permanente, que du nombre d’employés ». Pour Eric Ries, auteur de « The Lean Startup », une start-up est « une institution humaine conçue pour créer un nouveau produit ou service dans des conditions d’incertitude extrême ».
Une spin-off désigne une nouvelle organisation créée par une organisation « mère » impliquant le départ des individus de l’organisation mère vers la nouvelle organisation. En pratique, une spin-off est créée à partir d’une activité commerciale existant dans une société privée qui spécule qu’une de ses technologies peut s’appliquer à un autre domaine. Pour des raisons stratégiques, cette entreprise peut ne pas être intéressée par ce nouveau domaine. Dans ce cas, les employés peuvent utiliser les brevets pour créer une société dite spin-off. Souvent la société de départ en est actionnaire et suit l’évolution de près pour pouvoir la racheter si le business est important. Si ce n’est pas le cas, les investisseurs auront pris la majorité des risques.
Selon cette vision business, dans le langage commun, spin-off n’est pas utilisé pour une organisation de type université car l’activité commerciale est inexistante. On parlera de start-up pour les universités. Mais, d’un point de vue théorique, une spin-off universitaire désigne une nouvelle entreprise créée au départ d'une université aux fins d’exploiter des connaissances qui y ont été développées par le biais d'activités commerciales impliquant des enseignants, chercheurs ou étudiants de l’université. Dès lors, la spin-off universitaire peut être ou non une start-up, avec logiquement une propension à l’être.
(1) Steve Blank, né en 1953, est un « serial entrepreneur » et universitaire de la Silicon Valley
(2) Pedro Bados, 35 ans, a cofondé la société Nexthink pour commercialiser une technologie qu’il avait développée durant son passage à l’EPFL et que l’EPFL a brevetée.
En pratique, le terme « start-up » est souvent utilisé pour désigner tout type de nouvelle entreprise. En réalité, les définitions sont nombreuses. Pour Steve Blank (1) « les start-up sont des entités temporaires destinées à la recherche d’un modèle extensible et reproductible ». Pour Pedro Bados (2) « être une start-up dépend d’avantage de l’état d’esprit, orienté vers l’innovation permanente, que du nombre d’employés ». Pour Eric Ries, auteur de « The Lean Startup », une start-up est « une institution humaine conçue pour créer un nouveau produit ou service dans des conditions d’incertitude extrême ».
Une spin-off désigne une nouvelle organisation créée par une organisation « mère » impliquant le départ des individus de l’organisation mère vers la nouvelle organisation. En pratique, une spin-off est créée à partir d’une activité commerciale existant dans une société privée qui spécule qu’une de ses technologies peut s’appliquer à un autre domaine. Pour des raisons stratégiques, cette entreprise peut ne pas être intéressée par ce nouveau domaine. Dans ce cas, les employés peuvent utiliser les brevets pour créer une société dite spin-off. Souvent la société de départ en est actionnaire et suit l’évolution de près pour pouvoir la racheter si le business est important. Si ce n’est pas le cas, les investisseurs auront pris la majorité des risques.
Selon cette vision business, dans le langage commun, spin-off n’est pas utilisé pour une organisation de type université car l’activité commerciale est inexistante. On parlera de start-up pour les universités. Mais, d’un point de vue théorique, une spin-off universitaire désigne une nouvelle entreprise créée au départ d'une université aux fins d’exploiter des connaissances qui y ont été développées par le biais d'activités commerciales impliquant des enseignants, chercheurs ou étudiants de l’université. Dès lors, la spin-off universitaire peut être ou non une start-up, avec logiquement une propension à l’être.
(1) Steve Blank, né en 1953, est un « serial entrepreneur » et universitaire de la Silicon Valley
(2) Pedro Bados, 35 ans, a cofondé la société Nexthink pour commercialiser une technologie qu’il avait développée durant son passage à l’EPFL et que l’EPFL a brevetée.
DicoValo : abécédaire recherche et valorisation
La valorisation en quelques chiffres
- Trophées CURIE : finaliste en 2016 ; lauréat en 2017
- 300 actifs de propriété intellectuelle dont 50% en mandat Grenoble INP
- Brevets valorisés à 90%
- Forte dynamique dans la SATT avec 30% des projets portés par Grenoble INP
Contact
- Vice-présidente Recherche et du Conseil Scientifique
Lorena Anghel - Vice-présidente Innovation et Relations entreprises
Gaëlle Calvary - Directeur de la DRIVE
Cédric Di Tofano Orlando
Tél. 04 76 57 43 16 - Annuaire