A 41 ans, Christine Barratte a vu du pays. Sa carrière d'ingénieur papetier lui a déjà fait découvrir le Québec, l'Italie, l'Allemagne, la Corée du Sud, les Etats-Unis et la Suède... Directrice technique « monde » d'un grand groupe fournisseur papetier basé en Suisse, elle dirige aujourd'hui une équipe de près de 35 personnes.
Une brillante carrière qui ne doit rien au hasard
Après des classes prépas à Lyon, Christine Barratte a intégré Grenoble INP - Pagora, qui lui plaisait pour son côté appliqué. Après avoir réalisé son projet de fin d'études sur l'impression héliogravure, lequel consistait à "étudier les différences d'absorption d'encre sur différents types de papier magazine," la jeune ingénieure part quatre ans au Québec dans un premier temps au Paprican pour réaliser un master (UQTR) sur l'analyse des points d'impression, et est embauchée dans la foulée par la société ICGQ, en R&D. En tant que femme, "on doit sans cesse prouver de quoi on est capable. Mais dès que les preuves sont faites, le management est prêt à vous faire confiance." En 1997, elle a l'opportunité de revenir dans son école d'origine à Grenoble pour effectuer une thèse financée par une entreprise : Huyck Wangner, pour laquelle elle travaillera ensuite pendant onze ans, d'abord en Italie puis en Allemagne ensuite, sur la toile de formation du papier. "Dans le procédé de fabrication du papier, la pâte à papier constituée de fibres cellulosiques, de charges minérales et d'adjuvants chimiques introduits pour améliorer les conditions de production et la qualité du papier, est injectée sur une toile de formation mobile sans fin, explique la chercheuse. Initialement métallique (bronze ou acier inoxydable), cette toile sera progressivement remplacée par une toile plastique plus résistante et plus facile à installer." Dans le cadre de ses recherches, Christine Barratte a étudié l'influence de la variation des paramètres physico-chimiques de cette toile sur les caractéristiques finales du papier. Pour elle, le fait d'avoir un doctorat est aujourd'hui un plus au quotidien, "vis-à-vis des clients et des partenaires notamment." Si elle aspire à poursuivre sa carrière en France pour des raisons personnelles, Christine Barrate prévient les futurs diplômés : "Dans le secteur papetier, les carrières sont majoritairement internationales. Aussi ne faut-il pas hésiter à partir réaliser une partie de son cursus à l'étranger pendant ses études."
Une brillante carrière qui ne doit rien au hasard
Après des classes prépas à Lyon, Christine Barratte a intégré Grenoble INP - Pagora, qui lui plaisait pour son côté appliqué. Après avoir réalisé son projet de fin d'études sur l'impression héliogravure, lequel consistait à "étudier les différences d'absorption d'encre sur différents types de papier magazine," la jeune ingénieure part quatre ans au Québec dans un premier temps au Paprican pour réaliser un master (UQTR) sur l'analyse des points d'impression, et est embauchée dans la foulée par la société ICGQ, en R&D. En tant que femme, "on doit sans cesse prouver de quoi on est capable. Mais dès que les preuves sont faites, le management est prêt à vous faire confiance." En 1997, elle a l'opportunité de revenir dans son école d'origine à Grenoble pour effectuer une thèse financée par une entreprise : Huyck Wangner, pour laquelle elle travaillera ensuite pendant onze ans, d'abord en Italie puis en Allemagne ensuite, sur la toile de formation du papier. "Dans le procédé de fabrication du papier, la pâte à papier constituée de fibres cellulosiques, de charges minérales et d'adjuvants chimiques introduits pour améliorer les conditions de production et la qualité du papier, est injectée sur une toile de formation mobile sans fin, explique la chercheuse. Initialement métallique (bronze ou acier inoxydable), cette toile sera progressivement remplacée par une toile plastique plus résistante et plus facile à installer." Dans le cadre de ses recherches, Christine Barratte a étudié l'influence de la variation des paramètres physico-chimiques de cette toile sur les caractéristiques finales du papier. Pour elle, le fait d'avoir un doctorat est aujourd'hui un plus au quotidien, "vis-à-vis des clients et des partenaires notamment." Si elle aspire à poursuivre sa carrière en France pour des raisons personnelles, Christine Barrate prévient les futurs diplômés : "Dans le secteur papetier, les carrières sont majoritairement internationales. Aussi ne faut-il pas hésiter à partir réaliser une partie de son cursus à l'étranger pendant ses études."
SOMMAIRE
- Edito : Le diplôme d'ingénieur, passeport pour l'avenir !
- Le bel avenir des diplômés de l'INP
- Une porte ouverte sur le monde
- Rien ne remplace le lien laboratoire / entreprise !
- Quand informatique et mathématiques riment avec santé
- ButterflyEffect : petits dons, grandes conséquences
- La supply chain, plus qu'un métier, une philosophie
- Une brillante carrière à l'international
- De Grenoble INP à la Nasa
Grenoble IN'Press
Contact
- Vice-présidente Recherche et du Conseil Scientifique
Lorena Anghel - Vice-présidente Innovation et Relations entreprises
Gaëlle Calvary - Directeur de la DRIVE
Cédric Di Tofano Orlando
Tél. 04 76 57 43 16 - Annuaire