Actuellement apprenti en deuxième année à Grenoble INP – Phelma, Joan Rodriguez a contribué au développement de la charge utile du nanosatellite AMICal Sat.
C’est officiel ! AMICal Sat, le 6ème nanosatellite français et le premier du site universitaire grenoblois, partira le 5 juillet prochain de Vostochny, en Russie, sur un lanceur Soyuz. Dédié à l’observation des aurores boréales pour étudier la météorologie de l’espace, son développement a nécessité plusieurs années de travail. Une quarantaine d’étudiants y ont contribué, dont Joan Rodriguez, étudiant en deuxième année en alternance à Grenoble INP - Phelma.
En choisissant d’intégrer Grenoble INP - Phelma en alternance, Joan Rodriguez, actuellement étudiant en deuxième année, avoue avoir été séduit par le projet professionnel proposé par le CSUG. L'objectif : contribuer au développement de toute l’électronique de ce qui constitue le cœur du nanosatellite AMICal Sat. « Travailler au développement d’un futur satellite n’est pas donné à tout le monde ! C’était une occasion unique. En outre, cette mission très complète répondait tout à fait à mes attentes en termes de formation en électronique. »
AMICal Sat embarque en son cœur un dispositif qui prendra des images d’aurores boréales et australes depuis l’espace. Il est notamment constitué d’un imageur composé d’une optique compacte développée spécialement pour la mission, et d’une électronique de proximité permettant d’alimenter et de gérer le détecteur. C’est sur cette dernière que Joan Rodriguez s’est penché. Avec lui, près de 40 étudiants sont intervenus par le biais de stages ou de projets tuteurés. « Le travail était découpé en plusieurs sous-projets. En tant qu’apprenti au CSUG, je supervisais l’ensemble et du coup, j’ai touché à tout ! J’ai en outre vu passer bon nombre de stagiaires, que j’ai dû former et encadrer. » Cet aspect de sa mission lui a tellement plu qu’il lui a donné envie de poursuivre ses études par un master en gestion des entreprises et management d’équipe, pour, pourquoi pas, monter un jour sa propre société.
En attendant, dès qu’AMICal Sat sera placé en orbite, il poursuivra son alternance à Grenoble INP - Phelma sur un autre projet de nanosatellite, ATISE (voir l'article "ATISE gardera un œil sur les aurores boréales").